Courtesy Anton Corbijn / Vogue
Harold ANCART
Né en 1980, il vit et travaille à New York.
Harold Ancart peint les promesses d’un lointain merveilleux dans lequel on pourrait s’échapper. Ses peintures, souvent de grand format, sont marquées par le mouvement, les formes biomorphiques et les paysages. L’artiste s’intéresse à la peinture abstraite américaine : à son côté monumental, venant des muralistes, et à ses champs de couleurs qui se rencontrent, soit en se succédant les uns aux autres, soit en s’intégrant les uns aux autres. Mais son travail bascule plus vers la figuration. « C’est comme si Barnett Newman ou Clyfford Still avaient été faire la fête avec James Ensor » dit l’artiste. C’est sur cette contradiction assumée que s’articule l’œuvre d’ Harold Ancart: dans ses peintures, l’abstraction est mise à nu, alors que la représentation reste indéniablement présente.
Peintre et sculpteur, il est né en Belgique où il fit une école d’art. Ses expositions récentes incluent There is no there there, à la Menil Collection, Houston, TX, USA (2016) et Tierra Vaga, à la Casa Wabi, Oaxaca, Mexico (2016, avec Michel François). Il a participé à des expositions de groupe renommées: Myth/History II, au Yuz Museum, Shanghai (2015); Europe, Europe, à l’Astrup Fearnley Museet, Oslo (2014-15); The Great Acceleration: Art in the Anthropocene, la 9ème Biennale de Taïpei (2014); Champs Elysées, au Palais de Tokyo, Paris (2013) et I Know You, à l’Irish Museum of Modern Art, Dublin, Ireland (2013).
Son œuvre
