Courtesy Naja
Fabrice HYBER
Né en 1961, il vit et travaille à Paris.
L’ensemble de l’œuvre de Fabrice Hyber, apparue au milieu des années 1980, se construit sur un principe d’échos, de dérives, d’échafaudages. Chaque œuvre refuse d’être autonome, elle n’est qu’une étape intermédiaire et évolutive d’un work in progress conçu sous la forme d’un gigantesque rhizome dont les articulations naissent chaque fois de la volonté d’établir des liens tout en représentant la prolifération de la pensée : un ars combinatoria.
Depuis qu’il fut l’un des plus jeunes lauréats du Lion d’Or de la Biennale de Venise en 1997, l’artiste a bénéficié d’une attention croissante sur la scène internationale. Il a exposé dans de nombreux prestigieux lieux institutionnels en France (notamment au Palais de Tokyo en 2012) et à l’étranger, et a participé depuis plus de 20 ans à d’importantes manifestations artistiques internationales. Il fait partie de collections publiques et privées notamment celles du Centre Pompidou (Paris), du Musée d’art Moderne de la Ville de Paris, de dix FRAC (France), du MUDAM (Luxembourg), du Musée Jumex (Mexico) et du Musée des Beaux-Arts de Montréal.