Simon HANTAI (1922 – 2008)
Simon Hantaî intègre l’école des des Beaux-Arts de Budapest (Hongrie) où il est né puis s’installe en France en 1949. Attiré d’abord par le Surréalisme, il rompt avec le groupe surréaliste après un désaccord avec André Breton en 1955 sur l’action painting de Jackson Pollock.
Simon Hantaï invente le pliage en 1959 : la toile pliée, froissée est recouverte de couleur puis dépliée. La couleur qui s’est déposée de façon discontinue apparaît en éclats répartis à travers l’espace de la toile faisant jouer sur le même plan les réserves blanches.
A partir de 1960, il décline ses abstractions par séries, « Mariales » (1960-1968), « Toiles pour Reverdy » (1969), « Blancs » (1972-1974) et enfin « Tabulas » (à partir de 1974). Ses peintures sont très blanches ou plus colorées, brutes ou fines, flottantes ou géométriques.
Peintre de notoriété internationale, Simon Hantaï a fait l’objet de rétrospectives importantes au Centre Pompidou (2013), et au Musée National d’Art Moderne en 1976. Il a représenté la France à la Biennale de Venise en 1982 date à laquelle il se retire du monde de l’art. Des oeuvres de Simon Hantaï figurent dans de très nombreux musées français et étrangers : MoMA (New York), Centre Pompidou (Paris), musées d’art de Grenoble, Marseille, Montpellier, Saint-Etienne, Bruxelles…